Inspirée par les « Light drawings » de Picasso, Stéphanie, Guglielmetti, travaille aussi à sa manière avec le temps, ou, plus précisément, en matérialise l’écoulement dans le corps même de l’œuvre. Il y a d’abord le temps de la fabrication, long et minutieux : l’artiste, patiemment, a assemblé des milliers d’aiguilles de montres, nouées le long de fils de nylon, suspendus dans un cadre en plexi, blanc. Toutes ces aiguilles ne sont pas exactement identiques, les unes en acier bleui, les autres luminescentes. Ces dernières, disposées en cercle au centre de la composition, ne révèlent vraiment leur présence qu’à la nuit tombée, quand l’obscurité enveloppe l’œuvre. Comme par magie.
Pour Braxton, installer sa première œuvre au sein de son siège est une manière d’affirmer que le soutien à la création artistique, va de pair avec la valorisation de l’immobilier et permet de fédérer les équipes autour d’un projet commun, sensible, partagé et audacieux. Labrax est un gestionnaire de fonds immobilier, composé de deux entités, Iroko et Braxton.